Pour faire suite au message déçue envoyé plus tôt cette semaine et aussi avant le début d’une nouvelle semaine au bureau j’ai eu le goût de partager la réponse de Line ma précieuse…
Chère Boo,
Je viens tout juste de prendre connaissance de ton message sur ton blog. Disons que tu as un peu piqué ma curiosité avec tes dires de ce matin.
Je sais que notre entretien d’hier au restaurant est l’élément déclencheur de toutes ces émotions déstabilisantes mais comme j’ai toujours été transparente avec toi, ce n’est pas mon genre de laisser croire que je ne vois rien de différent. À mes yeux, tu n’es pas moins forte ou moins super woman. La seule faiblesse que je pourrais t’accorder est que tu veuilles redoubler d’ardeur parce que ton corps te demande de ralentir. Je sais que tu es une battante et que lorsque tu seras réparée , comme tu le dis si bien, tassez-vous de là les lâches parce que y’a pas une liste de rappel qui va battre ça.
Je te conseillerais de relire « Le lièvre et la tortue » et de te dire que certaine personnes minimisent ta force de caractère et ta détermination.
J’espère de ne pas te faire pleurer avec ce message. En tout cas si tu le fais, arrange-toi que je ne t’entende pas d’ici.
À ma collaboratrice préférée et irremplaçable.
Voilà la fable en questions... le tout dernier paragraphe est particulièrement marquant...
Le lièvre et la tortue - Fable de Jean de Lafontaine (que j'adooorreee soit dit en passant)
Rien ne sert de courir, il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
« Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? êtes vous sage ?
Repartit l'animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore. »
Ainsi fut fait ; et de tous deux
On mit près du but les enjeux.
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ;
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s'évertue ;
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose ;
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. À la fin quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
« Eh bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?
Merci ma précieuse Line! Merci pour tout se réconfort et cette écoute appréciée! Merci pour tes conseils rempli de sagesse! Merci d'être là! Merci pour tout!
Boo
xxx
Halloween
Il y a 1 semaine
2 commentaires:
Quelle belle fable qu'est Le lièvre et la tortue. Mais, que dire de la société actuelle qui prône la performance et la perfection... Il faut être capable de connaître ses propres limites et savoir ce demander si le tout en vautl a chandelle. Je crois que tu as assez à faire en ce moment sans te sentir coupable à ton travail...
Bonne journée belle Boo et ton amie Line semble très formidable et raisonnable... Je suis bien d'accord avec elle et qu'elle a une très belle plume.
- xxx -
ce sont les mots juste! Une amie précieuse que tu as là
j't'ai aussi taggué sur mon blog
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