Bonjour par un simple matin comme aujourd’hui, on se trouve ma mère et moi, un stationnement non loin de l’hôpital à Québec (L'Hôpital Laval) où j’ai rendez-vous ce matin là avec la cardiologue. C’est la première fois depuis que je suis mariée que je quitte ma maison en
pain d’épice, mon
gros chat de mari et mon
beau Guilby. Je traîne un peu de la patte car ils ont prévu me faire passer un tapis roulant… ça toujours été symbole de mauvaise nouvelle pour moi! Mais bon il faut ce qu’il faut, je n’ai d’ailleurs pas l’impression que mon état a beaucoup changer même fatigue, même lenteur peut être un peu plus de limite…Si je repense au soir de mes noces, où j’ai penser m’effondrer car j’ai oser essayer de danser Footloose, quelle déception! C’était aussi beaucoup d’émotion.
Je me rend donc à l’examen que
je déteste et on commence je n’arrive pas à faire les 12 minutes prévues. non, je fait plutôt moins de 4 minutes et c’est la technicienne qui décide d’arrêter en voyant mon essoufflement et mes lèvre bleutées, j’ai aussi de la difficulté à parler. On prend mes signes vitaux, on me fait me reposer puis on m’envoie sur l’étage pour les autres tests de cardiologie.
Je passe donc un électrocardiogramme puis à l’écho la
technicienne est totalement charmante elle me trouve même le numéro de téléphone et le fonctionnement pour aller me faire percer la lange
(lubie du moment, quand j’ai sue qu’il fallait arrêter de fumer pour ça j’ai reculer… avoir sue…). Le médecin qui analyse le test est le premier en 28 ans à penser me dire combien visuellement parlant ma paroi était trop grosse comparer à ce qu’elle devrait…
Merci! C’était plutôt éloquent.
Puis, enfin le rendez-vous avec la cardiologue enver qui j’ai une entière confiance qui a une clinique sur les cardiomyopathie de toutes les déclinaison possible la mienne est restrictive sévère. Elle commence en me posant les questions habituelles, je lui dit que je ne vois pas vraiment de changement depuis la dernière, que j’ai encore des palpitations, les jambes enflées, qu’après ma journée de travail je suis fatiguée et je n’ai plus d’énergie. Qu’aussi je dois faire des choix pour les activités de la fin de semaine. Je ne peux plus faire l’épicerie toute seule ni non plus passer la balayeuse… C’est alors qu’elle me regarde et me dit: Écoute, nous allons devoir aborder un sujet qui a déjà été abordé avec toi! Il serait peut être temps d’envisager la greffe! Ayoye mes oreilles bourdonnes, mon cœur se serre, mes yeux sont noyés de larmes je n’ose pas regarder ma mère (ma fidèle supporter de toujours…)!
Dre Arseneault m’explique que pour elle en tant que médecin elle ne peut pas me laisser, à 28 ans, dans cet état là! Qu’elle n’a pas de boule de cristal mais qu’à 50 ans ça pourrait être mon maximum d’espérance de vie. À l’aube de mes 30 ans, 50 c’est rapprochée! J’aurais même pas fini de payer mon hypothèque
;) ! Elle me dit qu’elle ne peut plus rien pour moi mais que la greffe pourrais m’améliorer très certainement la vie!
En quittant le bureau les yeux épais elle me dit qu’elle me laisse passer les fêtes pour prendre ma décision de ne pas trop tarder quand même car avec la forme que j’ai ça serait moins dur de remonter. Elle nous regarde compatissante… Évidemment nous sommes sous le choc. Notre ciel est rendu sur nos épaule, il est tombé plus bas que sur notre tête. Ma fameuse pensée magique m’a joué un tour, j’ai toujours espérer ne jamais me rendre jusqu’à là… malheureusement cette journée là j’ai le sentiment d’avoir perdu…
Nous sortons dehors, dans le vrai vie où il faut sourire, j’ai de la difficulté je pense à mon mari je ne peux pas lui annoncer à 5 heures de route et surtout pas au téléphone! Je lui dit que tout va bien je me dit qu’il ne voit pas mes yeux donc je suis correcte je vais lui donner cette réponse jusqu’à mon arrivée à la maison.
Cette journée là maman et moi nous nous sommes noyés dans le magasinage, maman a fait des folies chez Madame Scrapbookine, pendant que nous magasinions nous n’étions pas obliger de parler de la frappante réalité. De retour chez ma tante qui nous accueille toujours à bras ouvert à Portneuf nous faisons silence… Alors ma tante s’avance ma mère la voie elle éclate elle se serre fort … puis elle ose demander… Je lui fait un bref résumé avec la tremblotte dans la babine le souffle court…Nous nous serrons toutes les trois très fort.
Je pense bien que cette journée là nous avons fait un pacte contre l’adversité…
Finalement, le lendemain de retour à la maison mon mari vois tout de suite que quelque chose cloche… je lui dit et je lui dit aussi que s’il veut partir je comprendrais que les jours, semaines, mois et années à venir ne seront pas toutes rigolotes! Il m’a serré doublement plus fort il m’a dit qu’il connaissait mon état avant notre mariage et qu’il l’acceptait j’étais soulagée… Les jours qui ont suivi j’ai fait l’annonce à mes proches tous le monde s’est montrée bien compatissant, les copines étaient bien surprise parce que c’est assez rare que je parle de ma maladie et que je sois rendue là on dirait qu’
elles ont de la difficulté à y croire…
Et je me suis mise à me comparer, à prendre conscience… c’est donc bien vrai que les filles avec qui je me tient dans la trentaine
elles travaillent, ont des bébés, des activités et non pas toujours l’air essoufflées. Elles trouvent le tour de courir après les mousses, aller à la piscine, faire des projets de couture, de la peinture, une sauce à spaghetti et tous ça dans
le même samedi. Je les regarde elles m’impressionne… et dire qu’un jour je pourrais les accompagner…
J’ai rappeler le médecin la rencontre a eu lieu en décembre 2008 je vous en ferais sûrement part dans un autre message mais la date d’entrée je l’aurais la semaine prochaine… je suis un peu stressée. Nous déciderons alors quand sera fera mon entrée officielle sur la liste d'attente des greffés cardiaque. J'en suis encore chagrine car je devrais quitter mon univers: mon amoureux, ma famille, mon travail mes bébés (Sushi, Wasabi et Guilby).
Voilà la raison de mon blog, commencer un peu d’avance, j’avais besoin d’une
soupape ce sera un peu le
GPS de mes humeurs pour les miens… si mon histoire peut aider. Comme je disait les gens heureux n’écrivent pas, moi je veux partagée mon expérience je veux aider! J’aime tellement écrire…Je vais aussi partagée des extraits de vie à travers mes pages de scrapbook.
Merci de m’avoir lue au complet! oufff :)!